Je ne peux m’empêcher à ce propos d’attirer votre attention sur l’homoncule de Penfield (voir dessin). C’est une zone repérée par Penfield dans les années 1940-50 qui sert de frontière entre le «moi sensitif» et le «moi moteur». Cette frontière est donc proportionnellement «imprimée» dans la représentation de chacune des parties de notre corps.
Noter combien le visage et particulièrement la bouche, la main et particulièrement les doigts et le pouce, sont majoritairement «irrigués».
L’homoncule moteur, déterminant l’organisation nerveuse de la commande motrice des muscles, et l’homoncule sensitif résultant des multiples messages sensoriels et émotionnels, se déclenchent à chaque confrontation à l’environnement.
Bien évidemment, cela ne suffit pas et est présenté de façon très schématique. Je veux seulement vous montrer que l’hypothèse qui va suivre trouve quelques fondations sur la réalité neurophysiologique.
L’hypothèse émise par d’autres auteurs en ce qui concerne la graphologie ou la morphopsychologie et également émise par moi-même concernant la morpho-chirologie est la suivante :
L’écriture à travers ses formes, sa pression, etc., le visage à travers ses volumes, et la main, peuvent donner des informations, une fois décodées, sur le caractère et la psychologie, voire la dynamique fondamentale qui peut contribuer à l’optimisation de l’individu par rapport à son environnement.
En d’autres termes, la forme d’une barre de «t», le volume représenté par une mâchoire, le volume représenté par un pouce par exemple, ne veulent rien dire. En revanche, comparés à des centaines d’autres paramètres, ces éléments peuvent être interprétés par un professionnel et lui donner des informations précieuses sur le fonctionnement original d’un individu.
C’est grâce au fait que, non seulement cette hypothèse a été validée sur le plan clinique, mais s’est aussi révélée reproductible (puisqu’applicable par d’autres) que ces disciplines ont acquis une certaine crédibilité.
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